18 October, 2014
Troisième journée du stage de formation régional Connexions
La troisième journée du stage a porté sur la question de la cybercitoyenneté.
Le matin de la troisième journée a commencé avec un jeu de rôle sur le rôle des spectateurs dans des incidents de harcèlement entre des jeunes garçons à l’école. Cette activité a présenté un certain nombre de difficultés et a permis de souligner la difficulté souvent rencontrée à savoir répondre à ce genre de problèmes, retrouvés malheureusement trop souvent dans un contexte scolaire.
Les participants ont ensuite été amenés à définir la notion de cyber-citoyenneté : les participants se sont mis par groupe de 3 et l’ont défini :
La cyber citoyenneté, c’est avant tout des droits et des devoirs, c’est savoir être et savoir vivre, un agissement en fonction de ses droits, devoirs et responsabilités. Il s’agit également d’un engagement derrière et devant l’écran et le devoir d’agir pour tous. Cette notion désigne également le respect des valeurs et des actes hors ligne comme en ligne et la capacité d’action et de changement face aux inégalités.
Puis les participants se sont placés sur une échelle de participation pour mesurer leur niveau d’implication en ligne. Les niveaux de participation vont de inactif à créateur. Chaque groupe de participants a mis ce que cela représentait pour lui et on a établi une liste sur comment la cybercitoyenneté se présente :
être inactif | ne rien faire |
être spectateur | suivre les actualités, faire de la recherche d’informations et lire les bulletins d’informations |
être membre | on partage des posts, des articles, qu’on garde le contact avec les amis et qu’on « like » les pages |
être collecteur | trouver des outils pour l’éducation, lire des articles, faire de la veille professionnelle et de la communication |
être critiques | on partage, qu’on publie des articles, que l’on débat et que l’on échange les informations, qu’on crée du contenu et qu’on donne son avis |
être discutant | on partage l’information et qu’on génère des discussions sur les articles |
être créateur | la gestion de groupes, la création de blog professionnelles, la gestion de plusieurs pages, la rédaction du bulletin d’information et d’articles, la création d’évènements et d’articles sur Facebook |
Puis, les participants se sont mis par groupe et ont classé les actions qu’ils pensaient entreprendre pour combattre le discours de haine en ligne. Ces actions ont été classifiées selon qu’elles soient « online » ou « offline ».
actions online | actions offline |
Il est important de débanaliser les idées d’extrême, de commenter et d’expliquer ce qu’il s’est passé. L’information, l’éducation et la prévention sont trois éléments clés qui jouent un rôle fondamental dans la lutte contre le discours de haine et peuvent se trouver aussi bien online qu’offline. Il est aussi possible de signaler le discours haineux, et certains des participants ont dit qu’on pouvait réfléchir à une possibilité de répondre. La création de pages pacifiques sur Facebook est une des solutions, mais également la compréhension de l’origine du conflit. Il est aussi possible de débattre « online » sur la question. | On peut faire des campagnes d’affichages, en discuter avec des proches ou tout simplement abandonner. Tout comme il est possible de le faire online, on peut créer un débat offline et établir des contre arguments. On peut également chercher à répondre à la personne ou générer des mouvements collectifs. On peut élaborer des contre arguments et surtout réfléchir avant de répondre. Les formations et les campagnes de sensibilisation sont aussi vivement conseillées par les participants pour combattre le discours de haine en ligne. |